Le Qi Gong

L'histoire du Qi Gong

 

Dans la haute antiquité les Chinois recherchaient l'immortalité du corps. La tradition chinoise a donc développé toutes sortes de moyens qui, à défaut de rendre immortel, ont permis d'allonger la vie et d'améliorer la santé. C'est ainsi que le Qi Gong fait partie de l'arsenal thérapeutique et préventif de la médecine chinoise depuis 3000 ans, au même titre que la pharmacopée et la diététique, l'acupuncture et les massages.

 

Plus tard, les moines et ermites taoïstes, puis bouddhistes, ont adopté le Qi Gong pour contrebalancer l'aspect méditatif de leur pratique, renforcer leur corps chétif. Au fil des siècles ces adeptes de prestige ont peaufiné les exercices et développé tout leur potentiel spirituel.

Les temps étant souvent troublés, il fallait savoir sauver sa peau et se battre. A leur tour les pratiquants des arts martiaux, bandits ou guerriers, se sont emparés du Qi Gong. Ils en ont façonné un outil à leur mesure, ont alors vu leurs performances augmenter dans des proportions impressionnantes.

 

Le Qi Gong a traversé les siècles et les genres. Il a engendré un nombre incalculable de styles, d'écoles, de variantes. On dit qu'il existe des milliers de Qi Gong différents, qui peuvent se présenter sous la forme d'enchaînements de mouvements, de postures debout et assises (méditation). Mais tous sont basés sur les principes suivants :

  • La maîtrise du mouvement, lent, naturel et détendu.

  • La maîtrise de la respiration, lente, en synchronisation avec le geste.

  • La maîtrise de la pensée, qui guide le "qi", "l'énergie" ou "souffle", à l'intérieur du corps.

 

Le Qi Gong n'exige pas de condition physique particulière. Il donnera ses plus beaux fruits si l'on sait faire preuve des qualités de patience, détermination et régularité.